Apprendre au chiot à rester seul
à la maison sans stress
Par Danièle
Mirat, comportementaliste
www.communicanis.com
"Pour qu'un chiot
sache rester seul sans stress, il faut l'ignorer au départ et au retour à la maison" |
C’est capital en
effet de mettre en place cette banalisation des arrivées et départs de la maison
(au retour, on reste neutre devant les « fêtes » du chiot et ensuite on lui dit
bonjour dès qu’il est calmé... c’est dur, mais c’est une habitude pour son
bien).
Cela ne suffit
pas pour autant à initier la tranquillité de certains chiots en l’absence de
leurs maîtres. Qui dit solitude
sans transition, alors qu’il n’a connu que la rassurante proximité de sa mère,
sa fratrie (et ses éleveurs dans le meilleur des cas d’élevage familial) dit à
coup sûr : détresse du chiot (avec vocalises et mâchouillements divers de son
environnement).
En conséquence,
ne pas laisser le chiot seul dès le lundi matin quand on est allé le chercher à
son élevage le samedi, est déjà l’élémentaire précaution à prendre pour initier
sa confiance en ses maîtres et son nouveau lieu de vie.

Une bonne semaine
pour lui faire prendre quelques nouveaux repères, me paraît un strict minimum.
Dans la journée de temps en temps, on peut déjà laisser le chiot dormir un peu
seul dans une pièce, quand on est dans une autre et surtout ne pas répondre à
ses chouinements.
Progressivement, il va s’habituer à n’être pas que « collé »
et constater qu’il ne se trouve pas « englouti » dans cette solitude. Ménager de
courts moments de jeux (courts pour ne pas engendrer l’excitation) et
interactions dont on est toujours initiateur (et pas le chiot !) pose les bases
d’une relation rassurante avec les nouveaux maîtres.
L’objectif à atteindre (un
chien paisible quand il est seul) passe par ne pas être constamment en
interaction et « collage » avec l’animal quand on est présent... ce qui est
souvent l’inverse de ce que pratiquent les gens qui s’absentent de nombreuses
heures pour leur travail !