Imaginons le chien qui détruit
et/ou souille la maison en l’absence de ses maîtres, en suivant
l’idée qu’ainsi « il se vengerait ».
Laissé seul, l’animal se
sentirait victime d’une injustice et il devrait châtier à son
tour, pour réparation de ce préjudice. Quelque chose du genre « tu
m’as fait ça ! Alors moi je vais te faire ça ! Ainsi tu vas
comprendre ! »
Le chien est incapable
d’organiser un tel plan que seule la complexité d’un cerveau
humain permettrait d’élaborer.
Ainsi,
l’animal qui se livre à
des destructions ne le fait pas par vengeance, mais tente
maladroitement (en activités musculaires de grattages ou
mordillages) de se libérer de tensions intérieures (tensions
induites par des détresses de solitude et/ou de mécontentement)